Quelques informations complémentaires

Risques et complications 

Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte comporte un certain nombre de risques et de complications décrits ci-dessous.

Certaines complications sont liées à votre état général et/ou à l’anesthésie.

Elles vous seront expliquées lors du rendez-vous.

Les complications directement en relation avec l’intervention sont rares mais possibles :

  • Saignement ou hématome après l’intervention pouvant dans certains cas nécessiter des soins locaux, voire une nouvelle intervention
  • Retard de cicatrisation ou infection de la cicatrice nécessitant des soins locaux parfois prolongés
  • Cicatrice douloureuse, gênante ou inesthétique
  • Exceptionnellement, blessure du gland ou de l’urètre

Il est rappelé que toute intervention comporte un certain nombre de risques, y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications restent exceptionnelles et peuvent parfois ne pas être guérissables.

Au cours de cette intervention, le praticien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

Le pénis enfoui 

L’enfouissement du pénis survient quand la couche de peau qui enveloppe le pénis ne le couvre pas uniformément. Le pénis est aussi masqué par la graisse de la partie inférieure du ventre.

Les médecins peuvent diagnostiquer l’enfouissement du pénis chez les bébés de 2 ans, au plus.

Les adolescents peuvent présenter une dysurie (difficulté à uriner) ou une miction douloureuse. Ils peuvent aussi avoir de la difficulté à diriger le jet d’urine et à bien se laver.

Bien que le pénis enfoui puisse causer une détresse émotionnelle chez les enfants, il faut garder en tête que dans la plupart des cas, l’anomalie se résorbe naturellement au fil du temps.

Le traitement peut se faire par chirurgie, mais tout d’abord, une approche conventionnelle est de mise : appliquer une crème à base de Bétaméthasone et rétracter le prépuce avec la main, à plusieurs reprises quotidiennement.

Il existe de nombreuses causes du pénis enfoui à la naissance (congénital) :

  • Un problème lié à la peau et aux couches de graisses entourant le pénis pendant le développement du fœtus.
  • Un excès de graisse au dessus de l’os pubien (du pubis), ce qui est courant chez les jeunes bébés.
  • Une peau insuffisante sur le côté du pénis faisant face au scrotum.
  • Prise de poids rapide après la naissance

Afin d’éviter l’inquiétude des parents ainsi qu’une insatisfaction concernant l’aspect inesthétique (provisoire) du pénis de leur enfant après une circoncision, il est recommandé de repousser l’intervention chez les enfants susceptibles d’avoir un pénis enfoui.

Il peut également arriver après une circoncision néonatale ne présentant aucun signe de pénis enfoui que l’enfant prenne du poids rapidement. Ainsi, un « enfouissement » peut survenir plusieurs semaines après la circoncision.

Dans la très grande majorité des cas, le gland se découvrira naturellement au fur et à mesure des mois ou des années. En effet, le pénis prend du volume et l’enfant perd naturellement du poids en grandissant.

Néanmoins, il peut arriver dans certains cas qu’une deuxième intervention soit nécessaire.

Enfin, en cas de doute, il est important de demander plusieurs avis de professionnels expérimentés dans le domaine.

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